Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 5 juillet 2013

Pendant que j'y pense #20

1 Dialogue saisi à l’Hostellerie de Levernois, à côté de Beaune, le voici tel :
- Vous pouvez me donner le code de la wi-fi, s'il vous plaît ?
- Ya pas de code, monsieur, on ne veut pas embêter nos clients avec ça.
D’une main, j’applaudis à tout rompre. De l’autre, je dédie ce court échange à tous les hôtels qui ne font pas pareil et qui, donc, ont décidé d’emmerder leurs clients avec des codes à rallonge comme si tu pénétrais à Fort Knox, des wifi payantes et toute cette agacerie inspirée d’une modernité mal comprise. Bravo, les gens de Levernois, vous avez tout compris, on reviendra dans ce bel hôtel.




2 Trois blancs d’âges et de provenances divers. Nord-Rhône, Aix-en-Provence, Saint-Tropez. 1996, 2005, 2006. On ne boit pas assez de blancs et ceux qu’on boit, on les siffle trop jeunes. Attendez vos blancs, ils y gagnent et vous aussi. Pour la-ferme-des-lices, j’en ai cinq autres (07, 08, 09, 10 et 11). Une verticale que j’allonge. Non pas pour en faire une horizontale, mais pour comparer ces six millésimes au cours de quatre autres dîners, ce qui ne se fait jamais pour d’évidentes raisons. J'ai déjà bu 06 et 07, nous en reparlerons ensemble.
Le condrieu de Colombo était une merveille, mais je ne m’attendais pas à autre chose.
Le palette du Château Simone, à 16 ans révolus, un océan de complexité, un va et vient de saveurs, un nouveau visage à chaque instant, la température monte, il te regarde droit dans les yeux, il a quelque chose à te dire, c'est oui, c'est non, on dirait une fille formidable, j’en connais, j’adore.




3 Il se passe en Champagne ce qu’il se passe dans les autres vignobles européens. La course à l’excellence est lancée et partout, on s’arrache pour faire bien et, déjà, pour faire mieux. Ainsi de la maison Canard-Duchêne qui, ayant changé de gouvernance, signe son grand retour avec une cuvée millésimée 2007 qui m’a rappelé le Brut Réserve de Charles Heidsieck. Il y a une fine équipe dans cette maison et tout est mis en œuvre pour progresser encore et encore.
Guettez ce 2007 chez votre caviste. S’il n’en a pas, demandez-lui pourquoi. S’il vous répond que Canard-Duchêne, c’est pas bon, changez de caviste, vous ne pouvez pas continuer avec un ringard pareil.


2 commentaires:

  1. Suis d'accord, on boit les vins blancs trop jeunes et on ne leur laisse pas l'opportunité de pouvoir s'exprimer comme il se doit. Laissons les bancs se bonifier avec le temps ! tiens ca sonne bien...

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  2. et pour la petite histoire6 juillet 2013 à 22:24

    "la salle de bain privative est pourvue d'un sèche-cheveux"

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